Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 14:47
 
 
  
 
 
 
4443240861_39d59153a4.jpg
 
 
        Aujourd'hui est un grand jour. Avec une amie qui a conduit, Cacao    
   
est allée en montagne, visiter une petite maison meublée, à louer, pour elle,
 
Maurice-Le-Chat (16 ans 1/2 ), Marcella-La-Douce (border-colley, 9 ans),
 
et Sloopy-La-Terrible (croisée Labrador noire, 7 ans).
 
L'affaire a été promptement réglée, le terrain convient parfaitement pour
 
les filles, la maison elle-même est plaisante. Il n'y manque rien, ni
 
vaisselle, ni couettes, ni canapé, puisque c'est un meublé...
 
Si tout va bien donc, vendredi prochain, tôt le matin, Cacao prend la route,
 
avec, au volant, son neveu "Le Goéland", puisqu'elle ne peut pas conduire.
 
L'aller-retour Hautes-Pyrénées-Lot-Hautes-Pyrénées se fera dans la
 
journée. Et le soir, les trois animaux feront connaissance de leur petite
 
maison dans une autre prairie. Pour la première nuit, Le Goéland restera
 
sans doute, surtout si l'on arrive tard.
 
D'ici vendredi, radio sera faite et plâtre changé, si nécessaire, maintenant
 
que l'oedème du bras commence à dégonfler. Dans le Lot, l'ami Actarus,
 
qui  garde les trois bêtes, aura préparé un bon repas de midi, et les
 
bagages du   petit monde : paniers, gamelles, croquettes, boîtes, laisses, 
 
médicaments de Maurice,  qui, insuffisant rénal, prend un cachet par jour.
 
Une fois installés à la montagne, les trois petits lurons tiendront compagnie
 
à leur "maman" pendant sa convalescence, et la regarderont chercher sur
 
Internet leur future maison, qu'elle pourra acheter dès qu'elle aura vendu
 
l'autre. Et puis, dès que possible, elle reprendra son travail. Etonnamment,
 
ses nouveaux employeurs ont été très aimables et compréhensifs, lui disant
 
de prendre le temps de bien se rétablir.
 
Tout va donc pour le mieux, sauf que la maison est en altitude, et que pour
 
retravailler mi-janvier ou début février, il faudra se lever tôt, et être très
 
prudente. Aujourd'hui déjà, les routes étaient enneigées...
 
Mais alors me direz-vous, quelle abrutie, cette pauvre Cacao, d'être allée
 
se percher sur les cîmes ? C'est que vous ne savez pas qu'après trois
 
milliards de coups de fil à toutes les petites annonces, ou aux agences
 
immobilières, elle n'a pas trouvé un seul propriétaire acceptant des
 
chiens...
 
Vous savez quoi ? La petite maison dans la prairie s'appelle en fait "La
 
Maison du Moulin", ce qui fait une jolie adresse, dont Cacao, si vaniteuse,
 
n'est pas peu fière ! Et au bas du terrain, sous la maison, se trouve un
 
moulin (étonnant non ?) dont les meules tournent grâce au torrent qui passe.
 
Allez, dernière anecdote avant de vous dire bonsoir : Le Goéland est le
 
seul, parmi les quatre neveux et deux nièces de Cacao, à avoir peur
 
des chiens.
 
Malheureusement pour lui, étant étudiant, il était aussi le seul à se trouver
 
libre la semaine prochaine. Et comme il aime bien quand même sa vieille
 
tatie... il fera un petit sacrifice : supporter Mau, Mar, et Sloop environ
 
quatre heures dans la voiture...
 
Le Goéland mesure 1,92m. Ressortira-t-il vivant de la cage aux fauves ?
 
Vous ne le saurez, évidemment, que si vous continuez à suivre les horribles,
 
terrifiantes, et époustouflantes aventures de Cacao...
 
 
 
                                        Alors à plus...dans l'bus... 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Partager cet article
Repost0
16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 14:48

 

     Bonjour mes "Aminautes". Je vous offre un poème que j'aime beaucoup,

 

   d'Alfred de Musset. J'espère qu'il vous plaira.

 

               Bonne lecture et bonne soirée à vous ! A bientôt ! 

 

 

                                                                Alfred de MUSSET (1810-1857)

 

 

 

La nuit de décembre

 

 

 

LE POÈTE

 


Du temps que j'étais écolier,
Je restais un soir à veiller
Dans notre salle solitaire.                                                  2991726590_8cef95f6d0.jpg
Devant ma table vint s'asseoir
Un pauvre enfant vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Son visage était triste et beau :
A la lueur de mon flambeau,
Dans mon livre ouvert il vint lire.
Il pencha son front sur sa main,
Et resta jusqu'au lendemain,
Pensif, avec un doux sourire.

Comme j'allais avoir quinze ans
Je marchais un jour, à pas lents,
Dans un bois, sur une bruyère.
Au pied d'un arbre vint s'asseoir
Un jeune homme vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Je lui demandai mon chemin ;
Il tenait un luth d'une main,
De l'autre un bouquet d'églantine.
Il me fit un salut d'ami,
Et, se détournant à demi,
Me montra du doigt la colline.

A l'âge où l'on croit à l'amour,
J'étais seul dans ma chambre un jour,                                              3477212586_d80870904f.jpg
Pleurant ma première misère.
Au coin de mon feu vint s'asseoir
Un étranger vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Il était morne et soucieux ;
D'une main il montrait les cieux,
Et de l'autre il tenait un glaive.
De ma peine il semblait souffrir,
Mais il ne poussa qu'un soupir,
Et s'évanouit comme un rêve.

A l'âge où l'on est libertin,
Pour boire un toast en un festin,
Un jour je soulevais mon verre.
En face de moi vint s'asseoir
Un convive vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Il secouait sous son manteau
Un haillon de pourpre en lambeau,
Sur sa tête un myrte stérile.
Son bras maigre cherchait le mien,
Et mon verre, en touchant le sien,
Se brisa dans ma main débile.

Un an après, il était nuit ;                                                       2095970128_79d554ed42.jpg
J'étais à genoux près du lit
Où venait de mourir mon père.
Au chevet du lit vint s'asseoir
Un orphelin vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Ses yeux étaient noyés de pleurs ;
Comme les anges de douleurs,
Il était couronné d'épine ;
Son luth à terre était gisant,
Sa pourpre de couleur de sang,
Et son glaive dans sa poitrine.

Je m'en suis si bien souvenu,
Que je l'ai toujours reconnu
A tous les instants de ma vie.
C'est une étrange vision,
Et cependant, ange ou démon,
J'ai vu partout cette ombre amie.

Lorsque plus tard, las de souffrir,
Pour renaître ou pour en finir,
J'ai voulu m'exiler de France ;
Lorsqu'impatient de marcher,
J'ai voulu partir, et chercher
Les vestiges d'une espérance ;

A Pise, au pied de l'Apennin ;                                                       4420031774_a56c5e44ca.jpg
A Cologne, en face du Rhin ;
A Nice, au penchant des vallées ;
A Florence, au fond des palais ;
A Brigues, dans les vieux chalets ;
Au sein des Alpes désolées ;

A Gênes, sous les citronniers ;
A Vevey, sous les verts pommiers ;
Au Havre, devant l'Atlantique ;
A Venise, à l'affreux Lido,
Où vient sur l'herbe d'un tombeau
Mourir la pâle Adriatique ;

Partout où, sous ces vastes cieux,
J'ai lassé mon coeur et mes yeux,
Saignant d'une éternelle plaie ;
Partout où le boiteux Ennui,
Traînant ma fatigue après lui,
M'a promené sur une claie ;
                                                                                                               3493654067_96a6f2630b.jpg
Partout où, sans cesse altéré
De la soif d'un monde ignoré,
J'ai suivi l'ombre de mes songes ;
Partout où, sans avoir vécu,
J'ai revu ce que j'avais vu,
La face humaine et ses mensonges ;

Partout où, le long des chemins,
J'ai posé mon front dans mes mains,
Et sangloté comme une femme ;
Partout où j'ai, comme un mouton,
Qui laisse sa laine au buisson,
Senti se dénuder mon âme ;

Partout où j'ai voulu dormir,
Partout où j'ai voulu mourir,
Partout où j'ai touché la terre,
Sur ma route est venu s'asseoir
Un malheureux vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Qui donc es-tu, toi que dans cette vie
Je vois toujours sur mon chemin ?
Je ne puis croire, à ta mélancolie,
Que tu sois mon mauvais Destin.
Ton doux sourire a trop de patience,
Tes larmes ont trop de pitié.                                                   4772438758_c563e831e2.jpg
En te voyant, j'aime la Providence.
L'aile des vents battait à ma fenêtre ;
J'étais seul, courbé sur mon lit.
J'y regardais une place chérie,
Tiède encor d'un baiser brûlant ;
Et je songeais comme la femme oublie,
Et je sentais un lambeau de ma vie
Qui se déchirait lentement.

Je rassemblais des lettres de la veille,
Des cheveux, des débris d'amour.
Tout ce passé me criait à l'oreille
Ses éternels serments d'un jour.
Je contemplais ces reliques sacrées,
Qui me faisaient trembler la main :
Larmes du coeur par le coeur dévorées,
Et que les yeux qui les avaient pleurées
Ne reconnaîtront plus demain !

J'enveloppais dans un morceau de bure
Ces ruines des jours heureux.
Je me disais qu'ici-bas ce qui dure,
C'est une mèche de cheveux.
Comme un plongeur dans une mer profonde,
Je me perdais dans tant d'oubli.
De tous côtés j'y retournais la sonde,
Et je pleurais, seul, loin des yeux du monde,                                               
Mon pauvre amour enseveli.                                                                   A.DE-MUSSET.jpg

J'allais poser le sceau de cire noire
Sur ce fragile et cher trésor.
J'allais le rendre, et, n'y pouvant pas croire,
En pleurant j'en doutais encor.
Ah ! faible femme, orgueilleuse insensée,
Malgré toi, tu t'en souviendras !
Pourquoi, grand Dieu ! mentir à sa pensée ?
Pourquoi ces pleurs, cette gorge oppressée,
Ces sanglots, si tu n'aimais pas ?

Oui, tu languis, tu souffres, et tu pleures ;
Mais ta chimère est entre nous.
Eh bien ! adieu ! Vous compterez les heures
Qui me sépareront de vous.
Partez, partez, et dans ce coeur de glace
Emportez l'orgueil satisfait.
Je sens encor le mien jeune et vivace,
Et bien des maux pourront y trouver place
Sur le mal que vous m'avez fait.

Partez, partez ! la Nature immortelle
N'a pas tout voulu vous donner.
Ah ! pauvre enfant, qui voulez être belle,
Et ne savez pas pardonner !
Allez, allez, suivez la destinée ;
Qui vous perd n'a pas tout perdu.
Jetez au vent notre amour consumée ; -                                            3376424926_0847510f03.jpg
Eternel Dieu ! toi que j'ai tant aimée,
Si tu pars, pourquoi m'aimes-tu ?

Mais tout à coup j'ai vu dans la nuit sombre
Une forme glisser sans bruit.
Sur mon rideau j'ai vu passer une ombre ;
Elle vient s'asseoir sur mon lit.
Qui donc es-tu, morne et pâle visage,
Sombre portrait vêtu de noir ?
Que me veux-tu, triste oiseau de passage ?
Est-ce un vain rêve ? est-ce ma propre image
Que j'aperçois dans ce miroir ?

Qui donc es-tu, spectre de ma jeunesse,
Pèlerin que rien n'a lassé ?
Dis-moi pourquoi je te trouve sans cesse
Assis dans l'ombre où j'ai passé.
Qui donc es-tu, visiteur solitaire,
Hôte assidu de mes douleurs ?
Qu'as-tu donc fait pour me suivre sur terre ?
Qui donc es-tu, qui donc es-tu, mon frère,
Qui n'apparais qu'au jour des pleurs ?

     



Partager cet article
Repost0
15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 14:49
 
 
 
          Bonne petite histoire trouvée sur le Net, et que vous connaissez
       
     peut-être déjà. Si oui, tant pis, le coeur y est quand même. . .
 
 
 
Une journée maussade dans un petit bourg humide au fin fond de    
 
l'Irlande, de la Grèce, de l'Italie, de l'Espagne ou de la France . . . 
 
Il tombe une pluie battante et les rues sont désertes.
 
Les temps sont durs, le pays est très endetté, tout le monde vit à
 
crédit.
 
Arrive un touriste allemand, riche, qui arrête sa grosse Mercedes
 
devant  le seul hôtel du coin. Il entre, pose sur le comptoir un billet
 
de 100  Euros, et demande à voir les chambres disponibles, afin d'en
 
choisir  une pour la nuit.
 
Le propriétaire de l'établissement lui donne plusieurs clés,   lui disant
 
de prendre la chambre qui lui plaira.
 
Dès que le touriste a disparu dans l’escalier, l’hôtelier prend le
billet de 100 €, file chez le boucher voisin et règle la dette qu'il a
envers celui-ci. 
 
 
 
 
Le boucher se rend immédiatement chez l'éleveur de porcs à qui il
doit 100 Euros et rembourse sa dette.
     
 
 
 
 
 
   L’éleveur à son tour s'empresse de régler sa facture à la
  coopérative agricole où il se ravitaille en aliments pour le bétail.
    
  
 
 
 
 
 
 Le directeur de la coopérative se précipite au pub régler son ardoise.
    
  
 
 
 
 
 
  Le barman, glisse le billet à la prostituée qui lui fournit ses
 services à crédit déjà depuis un moment.
 
 
 
 
 
 
  La jeune femme, qui occupe à crédit les chambres de l’hôtel avec    
 ses clients, court acquitter sa facture chez l’hôtelier. 
 
 
 
 
 
   L’hôtelier pose le billet sur le comptoir là où le touriste l’avait
  laissé auparavant.
   
 
 
 
    Là-dessus l'allemand descend l’escalier, annonce qu’il ne trouve
  pas les chambres à son goût, ramasse son billet et s’en va…
 
 
 
 
 
 
  Personne n’a rien produit, personne n’a rien gagné, mais plus
 personne n’est endetté et le futur semble beaucoup plus prometteur…
   
 
 
 
 
 
    C’est peut-être ainsi, Mesdames et Messieurs que fonctionnent les
   plans  de sauvetage au profit des pays de l’Europe en difficulté !
 
 
 
 
  266007853_ae2f9192fa.jpg
 
   
 
            Merci de tout coeur à Vikki de m'avoir envoyé ce texte.
 
 
Le blog de Vikki :          link 
 
Le blog d'Elsa par Vikki (pour les mamans et mamies-gâteau :   link  
 
 
 
 
 
 
 
 
Partager cet article
Repost0
14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 14:50

 

 

 

3131292987_b1624e4af6.jpg

 


  Mon ami Serge Prioul, blogueur, écrivain, poète, homme de coeur et de
convictions, défenseur des opprimés, des injustices faites aux humains et
aux animaux, a publié il y a quelques jours une information sur sa page
Facebook. Elle concerne les corbeaux, tués à petit feu dans des conditions
inimaginables.
Je relaie tardivement cette info, ayant eu, comme vous le savez, la
malchance de me casser le poignet et le bras. Mieux vaut tard que jamais !
Je suis indignée, et je pense que vous partagerez ma rage et celle de
Serge. Voici son commentaire sur Facebook :
Serge Prioul a commenté mesopinions.com : Je le cite :
" La banalisation de la cruauté envers les animaux : un exemple : savez-
vous  de quoi meurent les corbeaux dans un piège à corbeaux ordinaire
comme il y   en a partout dans nos vertes et douces campagnes ?
Jamais achevés par les paysans, servant d'ailleurs d'appâts vivants pour les
autres, on les laisse mourir de faim de soif et d'épuisement. Et tout le
monde s'en fout, c'est des corbeaux ! "    

 

lien vers le site mesopinions.com       link
Les blogs de Serge Prioul :     link    et    link

 

 

                    Bonne soirée ! Avec toute mon amitié !      
Partager cet article
Repost0
13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 14:52

 

 

 

 

 

PAS LA FORME

 

 

 

 

 

 

 

 

       Bonjour les amis !

 

Cacao vous a légèrement"abandonnés" ces derniers jours. Peu de visites sur vos

 

blogs et de réponses à vos commentaires. La raison :

 

En plus de son installation récente dans les Hautes-Pyrénées, elle a réussi à

 

réaliser ce week-end une magnifique figure de patinage artistique, digne au bas

 

mot de Nadia Comaneci, voire de Philippe Candeloro.

 

Elle vous donne la recette de la "choré" parce que vous êtes des amis, mais

 

vous demande de ne pas la divulguer auprès de "mécréants".

 

1) Profiter d'un séjour chez un membre de votre famille, ou un ami.

 

(N.B. Il est toujours amusant d'em ... le monde, surtout dans la nuit du samedi

 

au dimanche. Cela permet à ceux qu vous accueillent de voir leurs projets de

 

distractions dominicales grandement améliorés).

 

2) Choisir si possible des hôtes vivant dans un petit village relativement éloigné

 

des urgences d'un hôpital.

 

3 ) Employer la ruse suivante : se retirer dès l'après-dîner, après avoir poliment

 

aidé à débarrasser la table. Prétexter une légère fatigue et un petit retard de

 

sommeil à rattrapper. Bien dormir jusque vers 1h30 du matin, pour se lever à ce

 

moment-là, prêt à commettre la bonne blague du week-end.

 

4) Dire plus tard que l'on a essayé d'aller aux toilettes, sans allumer de lumières

 

sur le trajet, pour ne déranger personne (fausse excuse qui fait tout le charme

 

de  l'affaire).

 

5) Bien viser un tapis, et la seule chaise malencontreusement laissée un peu

 

éloignée de la table, dans le "passage plausible."

 

6 ) Se prendre les pieds dans le tapis, la chaise, la table, et plus si affinités.

 

7) Réaliser sans élan un magnifique soleil (de minuit... et quelque).

 

8 ) Prendre soin d'atterrir sur le carrelage, tout en se mordant jusqu'au sang

 

l'intérieur de la lèvre. 

 

9 ) Laisser couler le flot rougeâtre qui s'en écoule sur le bras, et la main, qui

 

ont heurté le sol, afin que les dormeurs, réveillés en sursaut par le fracas, aient

 

brutalement sous les yeux, en allumant la pièce, un spectacle "horrible". 

 

10 ) S'arranger pour que votre main gauche fasse un angle le plus droit possible

 

avec votre avant-bras. ( Le sang qui les recouvrira fera avantageusement croire

 

à une fracture ouverte, voire à une hémorragie en cours, ce qui est encore plus

 

rigolo.)

 

11 ) Eviter de répondre tout de suite à la question "ça va ? " de vos secouristes

 

bénévoles. Attendre quelques secondes, gémir un peu dans un "oui" mal articulé.

 

( Vous pourrez toujours prétendre par la suite que la douleur vous avait sonnés. )

 

12 ) Refuser, avec la plus grande énergie, que l'on vous conduise, sur le champ,

 

aux urgences. Dire que vous préférez que les gens se rendorment en attendant

 

l'aube,  où il sera bien temps d'aviser. ( Choisir de préférence un mois de l'année

 

où le jour se lève assez tard.)

 

13 ) Accepter, du bout des lèvres, une poche de glace, à alterner avec une

 

friction  au "Synthol"... " Des fois que ... non, tu crois ? Mais oui, si ça fait pas de

 

bien, ça peut pas faire de mal ..."

 

14 ) Au top du top de la forme, se faire véhiculer au petit jour aux urgences

 

d'un hôpital.

 

15 ) Regretter de manquer le plaisir de voir la tête de votre chauffeur,

 

lorsque l'interne lui annoncera que vous avez le poignet, et le radius fracturés.

 

Et, qu'en conséquence, le plâtre couvrira la région du haut de la main jusqu'à mi-

 

biceps.

 

16 ) Rentrer à la maison (des autres), en jurant que vous pouvez passer

 

la journée seul(e), qu'ils n'ont pas à se priver de leur dimanche ... avec la 

 

satisfaction  machiavélique de savoir qu'ils n'en feront rien.

 

 

 

                                                      . . .   /  . . .

 

 

 

 

Espérant que vous trouverez cette recette utile et agréable, Cacao vous donne

 

rendez-vous, prochainement, pour d'autres conseils pratiques :

 

- Comment faire gober à votre nouvel employeur ( depuis une semaine ) que

 

votre plâtre n'est pas faux, et que vous ne cherchez pas simplement à prendre  

 

quelques congés,  pour profiter pleinement des fêtes ?

 

- Comment vous rendre à vélo, en freinant avec les pieds, à l'arrêt de bus le plus

 

proche, afin de "vaquer" à vos petites occupations personnelles ?

 

- Comment "vamper" un fringant octogénaire, propriétaire d'une villa près du dit

 

arrêt de bus, afin qu'il accepte avec empressement de vous laisser garer votre

 

superbe bicyclette (prêtée) dans son jardin fermé ?

 

Tout ceci, vous le saurez, si vous continuez à lire assidûment les incroyables, et

 

romantiques aventures de " Cacao-Les-Bons-Tuyaux " . . . 

 

 

 

 

 

 

 

                   Alors. . .

 

 

 

 

 

                                             A      BIENTÔT . . . S U R    MON    VELO  !  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

nb

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 09:45
Au-delà des clichés, Linda, Rom, sans papiers et Meilleure apprentie de France

Elle est rom et sans papiers, vit dans un squat en banlieue parisienne.

Mais le cliché s'arrête là. Linda Mihai, 21 ans, est aussi Meilleure

apprentie de France. Elle raconte son histoire dans un français

quasi-parfait.

Photographe : :: Linda Mihai, 21 ans, Rom et sans papiers, qui vit dans un squat en banlieue parisienne, le 23 février 2011, au Sénat à Paris photo : AFP

 

 

 

 

 

 

"Quand on a une chance, il faut la saisir", dit à l'AFP la jeune femme, silhouette menue et longs cheveux bruns.

 

 "Ma mère m'a dit: +fais ce que tu veux, fonce!+".

 

Linda Mihai a suivi le conseil. Elle a décroché le titre de Meilleure apprentie dans sa spécialité,

 

le pressing, en 2010, cinq  ans après son arrivée en France, et prépare aujourd'hui un brevet de maîtrise

 

avec un centre de formation du Greta et une boutique parisienne d'une grande entreprise où elle travaille.

 

Mais elle n'a toujours pour seuls papiers que sa carte d'identité roumaine et son passeport.

 

Une demande de titre de séjour étudiant déposée au printemps 2010 auprès de la préfecture de l'Essonne

 

est restée lettre morte. Elle en a déposé une nouvelle début novembre.

 

Elle n'a pas de nouvelles depuis.

 

Contactée par l'AFP, la préfecture ne précise pas pourquoi la première est restée sans réponse.

 

Elle ne dit pas non plus quels sont les délais habituels.

 

En attendant, les conditions de vie de Linda Mihai restent des plus précaires.

 

Ballottée d'hôtel en hôtel à travers l'Ile-de-France avec ses parents et ses quatre frères et soeurs

 

pendant six ans, elle s'est réfugiée début septembre avec eux dans un squat à Viry-Châtillon (Essonne),

 

pour se rapprocher de leurs écoles.

 

Mais difficile de dormir suffisamment dans un "logement" occupé par une vingtaine de personnes,

 

d'écrire un mémoire sans internet sous la main.

 

Qu'importe, la jeune femme a entamé en octobre sa dernière année de formation, accrochée depuis

 

toujours à son droit à être scolarisée, avec ou sans papiers. "J'étais motivée, je voulais avoir quelque

 

chose", raconte-t-elle en rendant hommage aux "supers profs" qui l'ont soutenue.

 

Lorsqu'elle arrive de Roumanie en 2005 pour rejoindre sa mère en région parisienne,

 

l'adolescente ne connaît pas un mot de français. Mais en huit mois de cours en Essonne dans des

 

centres d'aide aux femmes et des classes réservées aux étrangers, elle parvient à maîtriser la langue.

 

Elle intègre un collège d'Evry, elle a 17 ans.

 

De cette période elle se souvient surtout des trois mois passés dans un hôtel parisien, près de la gare

 

du Nord. A une cinquantaine de kilomètres et plusieurs heures de bus et de RER de l'établissement

 

"Je me levais à 05H00 pour arriver en cours à 08H00", raconte-t-elle. "Je me perdais, j'arrivais en retard..."

 

Pour éviter d'étudier dans la chambre d'hôtel, trop petite, elle se réfugie à la bibliothèque.

 

Un an de collège, puis le lycée. En 2010, elle a déjà un CAP Pressing lorsque ses professeurs la

 

présentent au concours de Meilleur apprenti de France. Pari réussi: elle empoche deux médailles d'or

 

et une d'argent dans sa spécialité.

 

La jeune Rom sans papiers est reçue sous les ors des salons du Sénat avec les lauréats des autres

 

métiers. C'était le 23 février 2011. "Petits fours", "salle immense, remplie de monde":

 

"une journée super!", lâche-t-elle en se replongeant dans les photos de ces instants mémorables.

 

Sur le site internet de la chambre haute du Parlement, son président d'alors, Gérard Larcher,

 

loue la "dimension sociale et humaine" de l'apprentissage: il "permet aux jeunes de trouver

 

leur place dans notre pays", écrit-il.

 

Mais pour Linda Mihai, rien n'a vraiment changé. Sous sa détermination pointe aujourd'hui

 

son angoisse. "Si je n'ai pas de papiers à la fin de l'année scolaire, je ne pourrai pas travailler (...)

 

Parfois on se dit que tout ça c'est pour rien".

      partagez
Partager cet article
Repost0
10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 09:49

 

 

 

6385611705_8a89e5959c.jpg 

 

 

             Merci à La Page Huit pour cet émouvant message :

 

 

 

 

 

Je voulais t'appeler aujourd'hui pour te dire "je t'aime", mais ton ancien

 

numéro n'est plus en service. J'ai tenté l'opératrice, elle m'a dit qu'elle

 

n'avait pas le nouveau. J'ai essayé d'aller chez toi, mais tu n'y habites

 

plus, et le bureau de poste n'a pas d'adresse pour faire suivre ton

 

courrier . . .

 

J'imagine que le paradis est juste un peu trop . . . loin . . .

 

Je t'aime et tu me manques. Tu es dans mon coeur, encore . . . 

 

et pour  toujours.

 

En souvenir des personnes aimées qui sont parties, mais qu'on n'a

 

pas  oubliées.

 

                 Joyeux Noël à Vous Tous . . . Au "Ciel" . . . 

 

 

 

 

    
         Liens :    

    MAURICE ET LA PAGE HUIT                                   MAURICE ET LA PAGE HUIT ( 2 )                                 MAURICE ET LA PAGE HUIT ( 3 )



Partager cet article
Repost0
9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 10:38

 

 

 

 

4175506935_61c5c283b6.jpg

 

 

     

 L  A         B  I  S  E

 

 

 

Va-t'en, me dit la bise,

 

C'est mon tour de chanter

.

Et tremblante, surprise,

                                                        5277042356_a74b55f834.jpg

N'osant pas résister,

 

 

Fort décontenancée

 

Devant un Quos ego,

 

Ma chanson est chassée

 

Par cette Virago.

 

 

Pluie. On me congédie

 

Partout, sur tous les tons.

 

Fin de la comédie

.

Hirondelles, partons.

 

 

Grêle et vent. La ramée

 

Tord ses bras rabougris ;

 

Là-bas fuit la fumée

 

Blanche sur le ciel gris.

 

 

Une pâle dorure

 

Jaunit les coteaux froids.

 

Le trou de ma serrure

 

Me souffle sur les doigts.

 

 

 

 

                                                              Victor Hugo ("Les Chansons des rues et des bois")



Partager cet article
Repost0
8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 11:16

 

 

 

 

 

4704059610_414acb07b6.jpg

 

 

HORRIBLE ! PARTAGEZ SI POSSIBLE ET SIGNEZ LA PETITION. MERCI POUR LE PAUVRE PETIT PEYOT

 

MORT DE FAIM ET DE SOIF, ATTACHE AU GRILLAGE DE SA MAISON, ABANDONNE PAR SES MAÏTRES

 

PARTIS SANS LAISSER D'ADRESSE, DANS L'INDIFFERENCE GENERALE DES VOISINS QUI L'ONT

 

ENTENDU ABOYER ET PLEURER, D'ABORD AVEC ESPOIR, PUIS SUPPLICATION, PUIS RESIGNATION.

 

ET QUI L'ONT LAISSE LENTEMENT AGONISER DANS LE FROID, LA SOIF ET LA FAIM..

 

MERCI AUSSI  POUR TOUS LES FUTURS MARTYS...

 

PUISSE CET ARTICLE FAIRE REFLECHIR QUELQUES MONSTRES, LIE DE L'HUMANITE, QUE JE

 

N'HESITE   PAS A TRAITER, EN TOUTES LETTRES,

 

                                D'IMMONDES MERDES, ET LE MOT EST FAIBLE ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

 

 

 

 

  HONTE A CES MONSTRES QUI SE CROIENT HUMAINS ET

                

"PORTENT BEAU" ! HONTE A CE VILLAGE, A SES ELUS, ET A SES

 

"CITOYENS", INDIGNES DE CE NOM. IL AURAIT SUFFIT D'UNE

 

BASSINE D'EAU, DE QUELQUES RESTES DE NOURRITURE, MËME

 

UN PEU DE PAIN DUR . . . DE TROUVER UNE PINCE COUPANTE

 

POUR LE DELIVRER . . .ON POUVAIT LE LAISSER DANS SON

 

JARDIN EN ATTENDANT DE LUI TROUVER UN ADOPTANT, SI LA

 

S.P.A. ETAIT "COMPLETE". QUATRE PLANCHES, UN MARTEAU ET

 

DES CLOUS, UNE NICHE ETAIT FACILE A FAIRE... UNE VIEILLE

 

COUVERTURE EST VITE TROUVEE . . . JE COMPTE SUR TOUS MES

 

AMIS DE COEUR, DEFENSEUR DES HUMAINS ET DES ANIMAUX

 

POUR RELAYER ET SIGNER CETTE PETITION. MERCI D'AVANCE.

 

 

 

 

 

PETITION SUR "JUSTICE POUR PEYOT, CHIEN MARTYR, MORT DE

 

           FAIM ET DE SOIF A BADEFOLS SUR DORDOGNE" :

 

             Site :            www.mesopinions.com                      link

 

 

 

 

 

 

 

 Connaissant bien LA DORDOGNE et LE LOT, j'ajoute que, comme dans

 

de nombreux départements "d'Extrème-Chasse", beaucoup d'habitants

 

y sont totalement imperméables à la notion de Protection Animale.

 

Certains chasseurs n'hésitent pas à abandonner un "mauvais chien", à le

 

perdre, ou à l'attacher à un arbre, loin de tout. Il n'est pa rare que des

 

promeneurs ou des cueilleurs de champignons tombent sur un squelette de

 

chien, attaché par une grosse chaîne, à un arbre dont l'écorce a été

 

rongée tout autour pour calmer la faim... Souvent, les "plus proches" du

 

lieu, interrogés, se souviennent avoir, en effet, entendu aboyer plusieurs

 

jours et avouent "ne pas y avoir prêté attention" ! Les plus "humains" des

 

chasseurs locaux résolvent le problème d'un chien malade, ou "ne valant

 

rien pour la chasse" par "un bon coup de fusil". Sans honte et sans état

 

d'äme. Dans le Lot, par exemple, il n'y a PAS de S.P.A. Seulement des

 

refuges, et de petites associations aux faibles moyens qui parent au plus

 

pressé. Je le sais, je viens de passer 20 ans dans ce Dpt. Si vous trouvez

 

un animal errant, il faut aller à Brive (Corrèze) ou Bergerac (Dordogne)

 

pour trouver un refuge S.P.A. Là, vous devez surtout dire que vous avez

 

trouvé l'animal sur leur département, car les refuges débordent, et leurs

 

bénévoles vous renverraient sur la Mairie de la commune du Lot dans

 

laquelle vous avez trouvé la bête.

 

La plupart des mairies des petits villages n'ont  pas de lieu d'accueil

 

(alors que la loi les y oblige). Certains maires, eux-mêmes grands chasseurs

 

solutionnent le problème d'un coup de fusil, avec la bénédiction béate

 

de leur Conseil Municipal et de leurs  fidèles électeurs.

 

Vous n'imaginez pas ce que j'ai pu voir en 20 ans là-bas, et combien de

 

pauvres bêtes, trop peu hélas, ont été sauvées grâce à  des personnes

 

de coeur, humbles, discrètes, et accablées par l'ambiance   générale

 

d'indifférence, voire de cruauté de petits villages.

 

 

 

BONNE JOURNEE A TOUS QUAND MÊME . . . AMICALEMENT . . .  

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 15:47
 
 

  2504043660_2f2415cb7f.jpg
                                             
 
 
        Quatre choses que tu ne peux pas récupérer :
 
   Le caillou --- après l'avoir lancé
 
   Le mot --- après l'avoir dit
 
   L'occasion --- après l'avoir manquée.
 
   Le temps --- après qu'il soit passé.
 
 
                                          
chat roux marion 3
 
 
 
                                              
         Alors, cultive tes Amis...Ménage-les,
 
        Prends soin d'eux, dorlote-les ...
 
   Réfléchis avant de les contrarier ou de
 
       leur faire du mal, même sans le vouloir
 
    Accepte leurs défauts, ils seront
 
   indulgents pour les tiens.
 
   Sois présent et discret, ils feront
 
   de même à ton égard...
 
   Essaie de donner et de ne pas
 
   toujours recevoir...
 
   Pense à eux comme ils pensent
 
       à toi.
 
      Tu as besoin d'eux comme ils ont
 
       besoin de toi ! ! !
 
 
 
 
3462007134_9de6dc393c.jpg
 
 
 
 
 
 
 
Partager cet article
Repost0