Si tu veux quelqu'un qui mange tout ce que tu mets devant lui et qui ne se plaint jamais que ce n'est pas aussi bon que la cuisine de sa mère...
... adopte un chien.
Si tu veux quelqu'un qui soit toujours disposé à sortir pour aller où tu veux, à n'importe quelle heure et pour aussi longtemps que tu le veux...
... adopte un chien.
Si tu veux quelqu'un qui ne touchera jamais à la télécommande, qui se fiche du football et qui peut regarder des films romantiques avec toi...
... adopte un chien
Si tu veux quelqu'un qui se contente de monter sur ton lit pour te réchauffer les pieds, et que tu peux faire déguerpir s'il ronfle...
... adopte un chien!
Si tu veux quelqu'un qui ne critique jamais ce que tu fais et qui se fiche que tu sois belle ou laide, grosse ou mince, jeune ou vieille, et qui montre que chacune de tes paroles a de l'importance; quelqu'un qui t'aime inconditionnellement et pour toujours...
Sur la nationale, Prunie L'Aventurière
croisa un été un chien qui errait.
C'était un setter anglais, qui ne
semblait pas savoir où il allait.
Soudain, il obliqua à droite, prenant le
petit chemin menant chez Cacao.
Prunie s'y rendit bien vite.
Le chien était là, couché devant le portail, visiblement épuisé. Elles lui donnèrent
à boire, le nourrirent, puis essayèrent de comprendre d'où il venait. Pas de nom
sur le collier, pas de médaille, pas de puce électronique, ce qu'elles firent vérifier
par le vétérinaire. Que faire ? Comme d'habitude ... téléphoner dans chaque
mairie, fourrière, gendarmerie locale, laisser ses coordonnées et attendre...
Trois jours passèrent, on promenait le chien, qui gambadait de tous côtés,
flairant des pistes d'animaux, mais revenait toujours.
Le quatrième jour, un homme téléphona. Une fourrière lui avait donné le numéro.
Il cherchait désespérément son setter. Parti en vacances, il l'avait laissé à la
garde de son père. Un matin, le papi ne l'avait pas trouvé dans son enclos, mais,
peu inquiet, s'était dit qu'il allait revenir. Plusieurs jours furent perdus avant
qu'il ne se décide à prévenir son fils, qui rentra immédiatement.
Au téléphone, Prunie lui décrivit l'animal. Tout correspondait. Le chien avait fait
plus de trente kilomètres dans la direction où était partie l'auto de son maître.
L'homme arriva bien vite, avec son petit garçon. Et là, il n'y eut pas de doute :
le chien était fou de joie et n'avait de cesse de monter en voiture. On le laissa
faire, l'enfant resta près de lui à le cajoler. Le maître remercia vivement , jura
que dorénavant, il emmènerait la bête partout avec lui.
Au moment du départ, on trouva le setter et l'enfant, rompus par tant d'émotion,
profondément endormis sur le siège arrière.