POUR LIRE LA SUITE DE CETTE HISTOIRE VRAIE :
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. . . Tiens ! Tiens ! On frappe, entend Cacao ! Qui cela peut-il bien être ?
Pas Prunie L'Aventurière, on m'a dit qu'elle était malade . . . Voyons voir . . .
- Par exemple, P.L'.A ! Si je m'attendais...je te croyais malade !
- C'est vrai, mais je ne peux résister au plaisir de venir te raconter ce qui est
arrivé à Lulu La Vamp pendant qu'elle s'occupait du chat de Langue De Vipère.
. . . Langue De Vipère a été obligée d'aller quelques jours chez sa fille. A son
grand regret . . .
Car, d'une part, elle a manqué le repas des Anciens du village, où Jeannot,
comme tu t'en doutes, a encore fait des siennes, mais surtout elle a été
forcée de laisser Félix aux bons soins de Lulu La Vamp.
Comme il est noir et blanc, elle trouve qu'il ressemble au chat des boites,
donc a décidé de l'appeler Félix…
Chaque matin, Lulu La Vamp devait nourrir Félix, le faire sortir, et le soir,
toujours à la même heure, l'appeler, le faire rentrer, lui ouvrir une délicieuse
boite, avant de l'enfermer pour la nuit. Félix connaît bien Lulu La Vamp, Langue
De Vipère n'était pas inquiète. C'est un chat bien élevé, n'est-ce pas, pas du
genre à faire des bêtises en son absence . . .
. . . Pendant quatre jours, Lulu La Vamp s'acquitta de sa mission sans problème.
Félix l'attendait à la nuit tombante, prêt à déguster son diner, avant de
s'endormir tranquillement sur le canapé de Langue De Vipère.
Le cinquième soir Félix tarda à rentrer. Il faisait doux, la liberté lui plaisait.
En plus, Lulu La Vamp partait toujours sans le câliner. Où était donc Langue
De Vipère, se demandait-il . . .
. . . Lulu s'égosilla à appeler le chat. Lorsqu'elle fut presque aphone, elle
l'aperçut enfin, qui arrivait, sans se presser. Elle l'enferma promptement,
sans le nourrir, n'est-ce pas . . .punition qu'elle trouvait bien méritée . . .
. . . Le lendemain, elle lui ouvrit la porte, sans lui donner à manger pour plus de
sûreté, ,après lui avoir fait jurer de rentrer à l'heure, sans faute !
En effet, elle aurait fort à faire le soir : ce serait la veille du repas
des Anciens, et sa copine, Gigi La Vamp devait passer lui faire la couleur et
la mise en plis . . .
( Sa décision était prise : elle rentrerait Félix en force, lui mettrait deux tonnes
de nourriture et ne le ferait pas sortir LE MATIN DU JOUR J.
Ainsi, elle n'aurait pas besoin de s'en occuper le soir, et serait donc libre si,
par hasard, au repas des Anciens, quelqu'un lui proposait de finir la soirée
chez lui . . .
. . . Qui le saurait ? Langue De Vipère ne revenait que dans trois jours . . . )
. . . A la tombée du jour, elle fut agréablement surprise d'apercevoir Félix près
de la maison. Un peu étonnée aussi qu'il mette aussi longtemps à en franchir le
seuil . .
. . . Pour l'attirer, elle lui montra son écuelle bien remplie, mais il semblait
hésitant, ou effrayé . . .
Il se décida enfin. Bien aise, elle ferma la porte à double tour et partit,
soulagée, se faire belle . . .
. . . Le lendemain, Gigi La Vamp, conductrice émérite, vint la chercher . . .
. . . Et, parce que c'était jour de fête, elles s'arrêtèrent pour faire monter
ce RASOIR de Jeannot, qu'elles trouvèrent, descendant la route à pied, coiffé
d'une superbe casquette flambant neuve.
Il semblait furieux que son GRAND CON DE GENDRE n'ait pas eu le temps de
le conduire au repas . . .
. . . Soi-disant à cause d'une vague histoire de chien, ou de chat, perdu, qu'elles
n'écoutèrent même pas . . .
. . . Le repas fut délicieux, l'animation parfaite, malgré les frasques de Jeannot.
Elles rentrèrent relativement tard, malheureusement ensemble, n'ayant pas fait
de rencontres intéressantes.
L'année suivante peut-être . . .
Jeannot avait déclaré vouloir rentrer à pied, plus tard, du fait que la soirée
était loin d'être finie, et qu'il n'avait pas pour habitude de se coucher avec
les poules, ( Ni de coucher avec, d'ailleurs, comme il le leur avait précisé, avec
son " humour " légendaire . . .)
. . . De retour, elles restèrent à cancaner dans le salon de Lulu, un oeil sur la
fenêtre, pour voir à quelle heure il "remonterait" . . .
. . . Et ce fut fort tard. . .Elles durent se relayer pour faire le guet,
s'assoupissant à tour de rôle dans le fauteuil de Lulu. Aux petites lueurs
de l'aube, elles l'aperçurent enfin, qui avançait péniblement sur le chemin,
criant toutes sortes de grossièretés, tellement atroces qu'elles" n'oseraient
jamais" les répéter . . .
. . . Ce qui les étonna, ce fut de le voir tête nue, alors qu'il faisait plutôt
frisquet . . .
. . . Quelques heures plus tard, Lulu, le cerveau encore bien embrumé, se força
à aller nourrir et sortir Félix. Elle pensa rêver encore lorsqu'elle vit la porte
de Langue De Vipère grande ouverte . . .
. . . Et Langue de Vipère elle-même, sur le seuil, en pleine crise de nerfs .. .
( On apprit plus tard que cette dernière, s'étant disputée avec sa fille, était
rentrée au village par le premier car. . . )
. . . Un peu hébétée, toujours aphone, Lulu essaya de la calmer. . .
. . . En remerciement, l'enragée se mit à la traiter de noms d'oiseaux . . .
. . . Et à lui donner des coups de pied ! ! !
. . . En pleine bataille, arriva Jeannot !
Demandant quel était ce GRAND CON DE CHAT, noir et blanc, comme sur les
boites.. Qui, en détalant COMME UN LAPIN, avait manqué de le faire tomber. . .
. . . Et qui ressemblait, d'ailleurs, à celui que son GRAND FEIGNANT DE
GENDRE avait perdu . . .
. . . Auquel, LUI, Jeannot, avait depuis longtemps envie de mettre
UN COUP DE FUSIL . . .
. . . Pour sa propension à se jeter DANS LES JAMBES DES GENS . . .
Et du fait, aussi, qu'il était, de toute façon, ENCORE PLUS CON que son
GRAND FEIGNANT DE GENDRE . . .
. . . Et puis, d'abord, PARLONS PEU, PARLONS BIEN . . .
. . . Est-ce que,
PAR HASARD,
QUELQU'UN . . . AURAIT . . .
VU
SA
CASQUETTE ? ?
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