Connaissant bien LA DORDOGNE et LE LOT, j'ajoute que, comme dans
de nombreux départements "d'Extrème-Chasse", beaucoup d'habitants
y sont totalement imperméables à la notion de Protection Animale.
Certains chasseurs n'hésitent pas à abandonner un "mauvais chien", à le
perdre, ou à l'attacher à un arbre, loin de tout. Il n'est pa rare que des
promeneurs ou des cueilleurs de champignons tombent sur un squelette de
chien, attaché par une grosse chaîne, à un arbre dont l'écorce a été
rongée tout autour pour calmer la faim... Souvent, les "plus proches" du
lieu, interrogés, se souviennent avoir, en effet, entendu aboyer plusieurs
jours et avouent "ne pas y avoir prêté attention" ! Les plus "humains" des
chasseurs locaux résolvent le problème d'un chien malade, ou "ne valant
rien pour la chasse" par "un bon coup de fusil". Sans honte et sans état
d'äme. Dans le Lot, par exemple, il n'y a PAS de S.P.A. Seulement des
refuges, et de petites associations aux faibles moyens qui parent au plus
pressé. Je le sais, je viens de passer 20 ans dans ce Dpt. Si vous trouvez
un animal errant, il faut aller à Brive (Corrèze) ou Bergerac (Dordogne)
pour trouver un refuge S.P.A. Là, vous devez surtout dire que vous avez
trouvé l'animal sur leur département, car les refuges débordent, et leurs
bénévoles vous renverraient sur la Mairie de la commune du Lot dans
laquelle vous avez trouvé la bête.
La plupart des mairies des petits villages n'ont pas de lieu d'accueil
(alors que la loi les y oblige). Certains maires, eux-mêmes grands chasseurs
solutionnent le problème d'un coup de fusil, avec la bénédiction béate
de leur Conseil Municipal et de leurs fidèles électeurs.
Vous n'imaginez pas ce que j'ai pu voir en 20 ans là-bas, et combien de
pauvres bêtes, trop peu hélas, ont été sauvées grâce à des personnes
de coeur, humbles, discrètes, et accablées par l'ambiance générale
d'indifférence, voire de cruauté de petits villages.
BONNE JOURNEE A TOUS QUAND MÊME . . . AMICALEMENT . . .