Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 février 2018 4 22 /02 /février /2018 19:26

                        Pour le défi d'Evy    ( N°149 )

              BLOG " PLUME DE POETE ET SES DEFIS"

                 http://plume-de-poete.over-blog.com/

                      Thème : Vous souvenez-vous ?

          . . . D'un grand moment de votre vie,

                                    mais aussi de ces petits riens . . .

       
 

 

   

       Quand Maurice-Le-Chat était jeune, du vivant de mes parents,

lorsque j'allais passer quelques jours chez eux, je l'emmenais.

Il lui arrivait de disparaître dans la journée, mais en règle générale, on

le retrouvait vite. Furetant parfois dans un coin de la cour. Inspectant du

bric-à-brac sous l'abri en tôles. Ou souvent à la cave. Elle était très

vaste et encombrée, mais ma mère n'avait pas son pareil pour l'y dénicher.

N'y descends pas, lui disions-nous, depuis le temps qu'on l'appelle, il n'y

est pas, c'est sûr. Il serait venu ! Elle s'entêtait, et on la voyait revenir,

assez vite, serrant fièrement le chat dans ses bras.

Et il se laissait faire, lui, le sauvage, qui acceptait si peu de bras...

Une fin d'après-midi, ouvrant la porte de la terrasse, elle poussa un cri. 

Maurice venait de déposer à ses pieds un gros pigeon, hélas tout à fait

mort. Elle en fut bien ennuyée, le voisin avait un pigeonnier, et il n'y avait

guère de doute sur la provenance de l'animal.

Elle était en même temps très émue, le chat la regardait avec adoration,

et  elle savait que ce cadeau était pour elle.

Les jours suivants, elle surveilla de près Maurice, pour éviter toute

récidive.

Cela lui fut facile, il ne la quittait pas d'une semelle. Ils faisaient la sieste

ensemble l'après-midi, elle disait que ses ronrons la berçaient.

Une fois, pourtant, à son réveil, elle ne le trouva pas blotti contre elle.

On chercha, on appela. Elle inventoria la cave, sans résultat...

Bien qu'il sembla impossible que le chat ait quitté la maison, les portes

étant toutes fermées, elle alla discrètement "zieuter" dans le jardin du

voisin... Rien...

Ce fut mon père qui le trouva. Dans le lit des poupées, qu'il avait fabriqué

lui-même tant d'années auparavant. Le baldaquin parfaitement fermé ne

laissait rien voir, nous affirma-t-il. 

Maurice s'était faufilé sans rien déranger. Les deux pans du rideau avaient

repris leur place après son passage. 

Papa avait pensé à ce lit, se disant : 

"Si j'étais un chat, où aimerais-je  faire la sieste ? "

Voyant tout en ordre, il n'avait écarté doucement le rideau que par acquit

de conscience. Il aurait été bien dommage qu'il ne l'ait pas fait, non pour

Maurice, qui aurait fait sa réapparition en fin d'après-midi, mais pour

nous tous.

Un doigt sur la bouche, mon père vint nous chercher. Et l'on contempla

Maurice, d'habitude si vigilant, dormant, en toute confiance, dans le lit des

poupées... Indifférent à tout, au comble du bonheur... 

Papa referma doucement le rideau sur ce spectacle, et nous sûmes

tous que cette image, si simple, resterait gravée dans notre esprit.

Parmi les petits moments de douceur dont on aime se souvenir...

 

 

 

                                                               Cacao.

 

                            (Article précédemment publié en février 2012,

                            mais correspondant au thème  de ce défi d'Evy.) 

 

Partager cet article
Repost0
1 mai 2017 1 01 /05 /mai /2017 09:31
 
 
 
 
3491794680_62c0e1287f.jpg
 
 
 
5674548533_c6fb7585f4.jpg 
 
 
 
La tradition de fêter le 1er Mai remonte à l'Antiquité. C'était la date
à laquelle les navigateurs reprenaient la mer.
 
 
 
Le 1er Mai 1886
 
Le 1er Mai 1886, la pression syndicale permet à environ 200.000 travailleurs américains
d'obtenir la journée de huit heures.
 
Le souvenir de cette journée amène les Européens, quelques années plus tard, à instituer une «journée internationale des travailleurs» ou «Fête des travailleurs». Cette journée est aujourd'hui plus volontiers appelée «Fête du Travail», bien que l'expression prête à confusion...  
 
Une revendication nationale
 
Au cours du IVe congrès de l'American Federation of Labor, en 1884, les principaux syndicats ouvriers des États-Unis s'étaient donné deux ans pour imposer aux patrons une limitation de la journée de travail à huit heures. Ils avaient choisi de débuter leur action un 1er mai parce que beaucoup d'entreprises américaines entamaient ce jour-là leur année comptable.
 
Arrive le 1er mai 1886. Beaucoup de travailleurs obtiennent immédiatement satisfaction de leur employeur. Mais d'autres, moins chanceux, au nombre d'environ 340.000, doivent faire grève pour forcer leur employeur à céder.
 
Le 3 mai, une manifestation fait trois morts parmi les grévistes de la société McCormick Harvester, à Chicago. Une marche de protestation a lieu le lendemain et dans la soirée, tandis que la manifestation se disperse à Haymarket Square, il ne reste plus que 200 manifestants face à autant de policiers. C'est alors qu'une bombe explose devant les forces de l'ordre. Elle fait une quinzaine de morts dans les rangs de la police.
 
Trois syndicalistes anarchistes sont jugés et condamnés à la prison à perpétuité. Cinq autres sont pendus le 11 novembre 1886 malgré des preuves incertaines (ils seront réhabilités plusieurs années après).
 
Stèle vengeresse
 
Sur une stèle du cimetière de Waldheim, à Chicago, sont inscrites les dernières paroles de l'un des condamnés, Augustin Spies : «Le jour viendra où notre silence sera plus puissant que les voix que vous étranglez aujourd'hui» (*).
 
Manifester pour la journée de 8 heures
 
Trois ans après le drame de Chicago, la IIe Internationale socialiste réunit à Paris son deuxième congrès. Celui-ci se tient au 42, rue Rochechouart, salle des Fantaisies parisiennes, pendant l'Exposition universelle qui commémore le centenaire de la Révolution française.
 
Les congressistes se donnent pour objectif la journée de huit heures (soit 48 heures hebdomadaires, le dimanche seul étant chômé). Jusque-là, il est habituel de travailler dix ou douze heures par jour (en 1848, en France, un décret réduisant à 10 heures la journée de travail n'a pas résisté plus de quelques mois à la pression patronale).
 
Le 20 juin 1889, sur une proposition de Raymond Lavigne, ils décident qu'il sera «organisé une grande manifestation à date fixe de manière que dans tous les pays et dans toutes les villes à la fois, le même jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail et d'appliquer les autres résolutions du congrès. Attendu qu'une semblable manifestation a été déjà décidée pour le 1er mai 1890 par l'AFL, dans son congrès de décembre 1888 tenu à Saint Louis, cette date est adoptée pour la manifestation.»
 
Le 1er mai 1891, à Fourmies, une petite ville du nord de la France, la manifestation rituelle tourne au drame. La troupe équipée des nouveaux fusils Lebel et Chassepot tire à bout portant sur la foule pacifique des ouvriers. Elle fait dix morts dont 8 de moins de 21 ans. L'une des victimes, l'ouvrière Marie Blondeau, habillée de blanc et les bras couverts de fleurs, devient le symbole de cette journée.
 
Avec le drame de Fourmies, le 1er mai s'enracine dans la tradition de lutte des ouvriers européens.
 
Quelques mois plus tard, à Bruxelles, l'Internationale socialiste renouvelle le caractère revendicatif et international du 1er mai.
 
L'horizon paraît s'éclaircir après la première guerre mondiale. Le traité de paix signé à Versailles le 28 juin 1919 fixe dans son article 247«l'adoption de la journée de huit heures ou de la semaine de quarante-huit heures comme but à atteindre partout où elle n'a pas encore été obtenue» !
 
Les manifestations rituelles du 1er mai ne se cantonnent plus dès lors à la revendication de la journée de 8 heures. Elles deviennent l'occasion de revendications plus diverses. La Russie soviétique, sous l'autorité de Lénine, décide en 1920 de faire du 1er mai une journée chômée. Cette initiative est peu à peu imitée par d'autres pays... L'Allemagne nazie va encore plus loin ! Hitler, pour se rallier le monde ouvrier, fait, dès 1933, du 1er mai une journée chômée et payée. La France l'imitera sous l'Occupation, en... 1941.
 
Le 1er mai en France
 
En France, dès 1890, les manifestants du 1er mai ont pris l'habitude de défiler en portant à la boutonnière un triangle rouge. Celui-ci symbolise la division de la journée en trois parties égales : travail, sommeil, loisirs.
 
Le triangle est quelques années plus tard remplacé par la fleur d'églantine. En 1907, à Paris, le muguet, symbole du printemps en Île-de-France, remplace cette dernière. Le brin de muguet est porté à la boutonnière avec un ruban rouge.
 
Le 23 avril 1919, le Sénat français ratifie la journée de huit heures et fait du 1er mai suivant, à titre exceptionnel, une journée chômée.
 
Les manifestations du 1er mai 1936 prennent une résonance particulière car elles surviennent deux jours avant le deuxième tour des élections législatives qui vont consacrer la victoire du Front populaire et porter à la tête du gouvernement français le leader socialiste Léon Blum.
 
C'est pendant l'occupation allemande, le 24 avril 1941, que le 1er mai est officiellement désigné comme la Fête du Travail et de la Concorde sociale et devient chômé. Cette mesure est destinée à rallier les ouvriers au régime de Vichy. Son initiative revient à René Belin. Il s'agit d'un ancien dirigeant de l'aile socialiste de la CGT (Confédération Générale du Travail) qui est devenu secrétaire d'État au Travail dans le gouvernement du maréchal Pétain.
 
À cette occasion, la radio officielle ne manque pas de préciser que le 1er mai coïncide avec la fête du saint patron du Maréchal, Saint Philippe (aujourd'hui, ce dernier est fêté le 3 mai) !
 
En avril 1947, la mesure est reprise par le gouvernement issu de la Libération qui fait du 1er mai un jour férié et payé... mais pas pour autant une fête légale. Autrement dit, le 1er mai n'est toujours pas désigné officiellement comme Fête du Travail. Cette appellation n'est que coutumière.....
 
  2834846365_394ffa33fd.jpg
 
     
Partager cet article
Repost0
23 mars 2017 4 23 /03 /mars /2017 17:58
              SUR LE BLOG DE COVIX    
             http://www.covix-lyon.net/
SOUTIEN POUR CLAUDIE " CANELLA KISS"

Publié par covix sur 23 Mars 2017, 13:14pm

Catégories : #Partage, #Soutien

 

Beaucoup d'entre-vous connaissent Claudie du blog Canella Kiss, qui est une blogueuse de longue    date !
Claudie se bat depuis un moment déjà contre la maladie, elle subit des traitements très lourds, et va également devoir supporter deux interventions chirurgicales (une en avril et l'autre en mai)  tout çà sans  jamais se plaindre.
Le 14 Avril  ce sera son anniversaire, et Marie-France, une de ses amies  a demandé l'aide de
 Jeanne de Coeur de Breizh parce qu' elle aimerait que Claudie reçoive des cartes pour lui donner du courage. Il va lui en falloir beaucoup pour  traverser tout çà ...
Si vous voulez participer contactez
 Jeanne qui transmettra les cartes,

et si vous avez un blog,

vous pouvez relayer ce message et la carte ci-dessous.

MERCI POUR ELLE !

 

 

 

 

SOUTIEN POUR CLAUDIE ( JE RELAIE L'ARTICLE DE COVIX )
Partager cet article
Repost0
19 mars 2017 7 19 /03 /mars /2017 09:37

 

 

 

 

 

 

             Lorsque Brigitte, sa collègue était en congé, Prunie

L'Aventurière la remplaçait parfois chez Mme Deschamps. 

Qui habitait en rase campagne, comme l'on s'en doute.

 

Ces jours-là étaient agréables pour P.L'A. Travail facile :

Emmener la mamie faire ses courses à " Inter ".

Brigitte n'ayant pas son permis, elle allait à vélo à l'épicerie

du village voisin pour le "dépannage".

Le reste du temps, la mamie visitait les grandes surfaces, avec

un faible pour " Inter ", le plus proche il est vrai, grâce à

l'obligeance d'un voisin. Prunie n'en savait pas plus.

 

- Je suis bien contente que ce soit vous la remplaçante !

Allez, ma liste est prête, on va à " Inter". Vite,descendez les

sacs ! On boira plutôt le café en rentrant.

 

(Prendre le café avec les personnes âgées est l'une des activités

"principales" des aides à domicile. Avec des variantes, bien sûr :

Thé, jus de fruits,eau gazeuse, voire petit vin blanc, et plus si

affinités...  Le tout avec, suivant l'endroit, biscuits, gâteaux

maison, crêpes, gaufres, caramels, bonbons et chocolats, pommes,

poires et scoubidous-bidous.)

 

Voici donc la grosse Mme Deschamps et P.L'A. on the road again

vers le mythique " Inter". Après quelques minutes délicates :

Installation de la canne, du parapluie, (au cas-où, vu le ciel

sans nuage et le soleil donnant), et subsidiairement de la mamie,

dans la petite Ford Ka. Ce n'était rien par rapport à l'extraction

à venir, et le chargement qu'il faudrait caser ensuite... Car Mme

D. ne plaisantait pas quand il s'agissait de faire les courses à

" INTER ". Comme le chantait Renaud dans "Banlieue Rouge" :

"En cas d'guerre, en cas d'crise ou d'victoire de la gauche"...

 

Bref, tout se passa au mieux. Chacun revint, dans l'ordre,

s'attabler devant le café et les crêpes : Prunie, les sacs, la

canne, le parapluie, et la Mamie Nova. Un peu essoufflée, mais

ravie de tout ce qu'elle avait "trouvé" à " Inter ".

 

- Savez vous pourquoi, Prunie, j'aime aller "aux" courses avec

vous ?

 

- ... ( Prunie supposait dans sa tête que Mme D. adorait le fait

qu'elle avait comme elle une grande capacité à "branler"...)

 

- Comprenez-vous, d'habitude, j'y vais avec mon voisin.

Il est bien serviable, je ne dis pas... 

 

Mais, comme il n'a pas le permis, on y va en tracteur...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 18:29
Il y a un an, Maurice-Le-Chat nous quittait...
Il y a un an, Maurice-Le-Chat nous quittait...
Partager cet article
Repost0
30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 08:41
Hier, ce blog a eu cinq ans . . .

 

 

 

 

Sans que j'y pense, hier ce blog a eu cinq ans... Depuis longtemps, je n'ai plus

 

le temps de m'en occuper. Plus tard peut-être... Il ne faut jamais dire jamais...

 

Je profite de cet anniversaire pour envoyer à ceux qui ont eu la gentilesse

 

de me  lire souvent, ou parfois,

 

 

 

                                            un amical bonjour.

 

 

 

                             Bon et bel été à tous !

 

 

 

                                                                                               Cacao.

 

 

 

Hier, ce blog a eu cinq ans . . .
Partager cet article
Repost0
3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 14:37

 

 

                PLAINE DE TARBES (Hautes-Pyrénées) CE MATIN

 

 

 

 

 

 

PLAINE DE TARBES SOUS LA NEIGE
PLAINE DE TARBES SOUS LA NEIGE
PLAINE DE TARBES SOUS LA NEIGE
PLAINE DE TARBES SOUS LA NEIGE
PLAINE DE TARBES SOUS LA NEIGE
PLAINE DE TARBES SOUS LA NEIGE
Partager cet article
Repost0
3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 14:35
EVIDENCES
EVIDENCES
Partager cet article
Repost0
1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 10:53
Partager cet article
Repost0
1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 10:19

 

Dépêches > culture du vendredi 30 Janvier à 07H40 Angoulême : l'hommage à Charlie, l'insulte au maire... . .

 

 

Jean-Christophe Menu Angoulême 2015 © Renaud Joubert pour Maxppp - 2015

 

 

Un discours vibrant, subversif, critique... Jeudi soir, à Angoulême, les larmes se sont mêlées aux rires et à la rage des survivants.

 

Jean-Christophe Menu, le dessinateur designé pour recevoir un grand prix spécial n'a pas mâché ses mots. Au nom de Charlie Hebdo, Jean-Christophe Menu n'a pas hésité à lancer un mot d'insulte au maire d'Angoulême -- présent devant lui -- pour avoir entouré de grillages les bancs publics de la ville afin d'en écarter les SDF : 

"Je suis Charlie, ce n'est pas faire sonner les cloches de Notre-Dame ni transformer en héros nationaux ceux qui chiaient sur le pouvoir sur toutes ses formes."

 

 

www.franceinter.fr/player/export-reecouter?content=1042907

 

 

 

 

 

CE QUE  VEUT DIRE  " JE SUIS CHARLIE " (1)
Partager cet article
Repost0