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10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 23:04

 

 

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                             Le 11 Septembre 2001, Prunie L'Aventurière travaillait chez une

 

vieille dame de 93 ans. Comme tous les jours, elle l'avait installée devant la

 

télévision. Quand le ménage serait terminé, elle la mettrait dans son fauteuil

 

roulant, et elles sortiraient toutes deux pour une longue promenade. Car cette

 

mamie aimait beaucoup voir la construction des maisons du nouveau lotissement.

 

L'avancement des travaux la passionnait. Elle essayait de deviner qui seraient les

 

 nouveaux occupants, combien ils auraient d'enfants, ce qu'ils feraient . . .

 

Elle trouvait le temps si long, la mamie . . . 

 

Le soir, Prunie revenait la faire dîner et la coucher. Elle lui mettait la radio sur sa

 

station préférée : Radio Trafic. Le premier jour, elle avait demandé pourquoi .

 

--  Pour mieux vous endormir peut-être ?

 

--  Pas du tout ! Quand je suis bien tranquille dans mon lit, ça m'amuse d'entendre

 

    que des gens sont coincés dans les bouchons ! Et ça me fait rire ! Vous ne   

 

    pouvez pas savoir ce que ça me fait rire !

 

Ce 11 Septembre donc, Mamie regardait sa télé. Prunie vaquait.

 

--  Venez tout de suite, je n'ai plus mon émission  !

 

--  J'arrive ! Vous avez changé de chaîne sans le vouloir. Je vous remets la bonne.

 

Et elle repartit finir son travail.

 

--  Je vous dit que ce n'est pas normal . . . Mon Dieu, mais c'est affreux !

 

Elle se mit à décrire ce qu'elle voyait, du feu, des gens qui sautaient . . . Prunie

 

écoutait vaguement, la tête ailleurs. Il lui tardait de pouvoir sortir en promenade.

 

Elle trouvait bizarre quand même ce qu'elle racontait. Elle semblait suivre bien

 

mieux que d'habitude le scénario d'un film catastrophe . . . Pas vraiment mauvais

 

d'ailleurs. . . Un genre d'histoire comme "La tour infernale" . . . 

 

Et soudain, la mamie cria, d'un ton qui ne laissait pas de doute : 

 

--  Un deuxième avion ! C'est pas dieu possible ! Venez voir  ! Le ménage !  C'est

 

    bien la peine de faire du ménage ! Arrêtez tout de suite ! Je vous dis que c'est

 

    vrai ! Venez près de moi !

 

    Vous ne voyez donc pas que c'est la fin du monde !

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 23:05

 

 

 

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                               Clafoutis prenait des forces et grandissait. Elle adorait jouer à la

 

balle avec sa maîtresse, grimpait aux rideaux et commençait à faire ses griffes

 

sur le canapé. Ludivine la gronda, lui acheta un griffoir, et elle comprit très vite

 

les interdits.

 

Quant à la litière, elle s'y habitua dès le premier jour. Au  début, comme elle

 

était trop petite pour y monter, elle s'en approchait. Ludivine l'y posait, et, les

 

quatre pattes écartées, elle se débrouillait très bien.

 

Bientôt, elle fut pleine de vitalité et de plus en plus joueuse. Elle aimait bien se

 

cacher, pour que sa maîtresse la cherche. Puis épuisée, elle sautait sur ses genoux,

 

la regardait fixement de ses grands yeux verts, qui semblaient reconnaissants, et

 

s'endormait confiante. C'est là qu'elle se trouvait un jour où Ludivine suivait

 

un match de tennis de Roland Garros. A sa grande surprise, Clafoutis sauta sur

 

la table de télévision et, fascinée, se mit à suivre la balle du regard. A droite, à 

 

gauche, elle ne se lassait pas de la regarder et d'écouter son bruit.

 

Ludivine essaya de la reprendre avec elle, mais rien à faire, la chatte voulait

 

rester devant l'écran. Pendant toute la quinzaine, dès qu'elle entendait des 

 

bruits de balles, Clafoutis accourait pour suivre la partie. 

 

Puis d'autres jeux vinrent, en ce nouvel été, la jeune chatte profita pleinement

 

du jardin, s'entraînant sans relâche à grimper aux arbres.

 

Et Ludivine, grâce aux toutes petites joies quotidiennes, commença à oublier ses

 

chagrins. 

 

                                                                                                                        FIN .

 

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 06:42

 

 

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                          Le joli mélange de tons dorés sur le pelage de la chatte lui donna

 

l'idée de la baptiser Clafoutis. Vu son jeune âge, elle ne pouvait pas lui mettre

 

d'anti-parasitaire, elle la lava patiemment dans une bassine d'eau tiède, et la

 

sécha doucement. Clafoutis se laissait faire. Du petit biberon rempli de lait

 

pour chaton, au début, elle ne buvait presque rien. Elle s'endormait contre elle

 

au lieu de têter. Toutes les heures, elle essayait de la nourrir un peu. Ludivine

 

pensait ne pas la sauver, mais au bout de quelques jours, Clafoutis têtait de

 

mieux en mieux et reprenait des forces. A force de lui nettoyer les yeux avec du

 

sérum physiologique et des compresses stériles, les croûtes commençaient à

 

tomber. Un matin, la chatte ouvrit enfin complètement les yeux, et Ludivine

 

découvrit qu'ils étaient d'un vert extraordinaire. Maintenant elle lui préparait

 

des purées de viande hachée, de poisson, de jambon blanc, avec des carottes ou

 

autres légumes bien écrasés.

 

La jeune Clafoutis commençait à avoir de petites dents,  Ludivine lui donna

 

des croquettes pour chaton. Bien que maigrichonne encore, la chatte allait de

 

mieux en mieux. Et avec elle, Ludivine reprenait goût à la vie.   

 

 

                                                                                               ( A     SUIVRE  . . . )

                                                                                 

 

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 06:06

 

 

 

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                        Pour Ludivine, cet été-là fut celui de tous les chagrins. Elle perdit

 

brutalement sa maman 

 

Quelques jours plus tard, elle dut faire euthanasier Harmonie, son adorable

 

chatte, sa compagne depuis seize ans. Atteinte d'une tumeur incurable, elle ne

 

mangeait plus et souffrait trop. Peu de temps après, son Yorkshire, Biscotte,

 

lui échappa pour courir après une balle et se fit écraser par une voiture.

 

Ce tourbillon de malheurs l'avait complètement anéantie. C'était décidé, elle

 

n'aurait plus d'animaux. La vie suivait son cours, sans joie.

 

Un jour, une amie pharmacienne lui téléphona :

 

-- Je crois que tu devrais venir voir. Une cliente veut m'acheter de l'éther pour

 

endormir une petite chatte, et la noyer, parce qu'elle est rejetée par sa mère. Je

 

pense qu'elle a plus de quinze jours, et qu'on peut la sauver.

 

Ludivine réagit, et se précipita à la pharmacie. Elle vit une boule de poils

 

roux, qui tenait dans la main. La pauvre bête était couverte de puces, les yeux à

 

moitié fermés par des croûtes. La faible lueur qui passait au travers semblait

 

supplier.

 

Malgré ses résolutions, Ludivine n'hésita pas longtemps. Elle emporta le bébé

 

chat dans son manteau, bien au chaud contre son coeur.  

 

    

                                                                                                          ( A     SUIVRE . . . )

 

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 06:08

 

 

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                              Elle vendait sur les marchés des articles  "fantaisie". Toutes sortes

 

d'accessoires, de bijoux de pacotille. Elle en fabriquait aussi, des créations en

 

perles, petites, grosses, de toutes les couleurs. Elle aimait surtout faire des colliers.

 

Les perles noires lui plaisaient beaucoup. Elle trouvait que c'était très chic, un

 

collier de perles noires. Elle remarqua vite que, si toutes les couleurs trouvaient

 

preneurs, le noir ne marchait pas. Même en les soldant, les clientes disaient :

 

" Non, merci, pas de perles noires, ça porte malheur ".

 

Lorsqu'elle réussit malgré tout à vendre le dernier collier noir, elle décida de ne

 

plus en fabriquer. Il ne lui restait guère en stock que de quoi en faire un, mais ça

 

ne valait pas la peine.  

 

Un beau jour, une cliente, l'air hautain et distingué, examinait les colliers. . .

 

Certains, très originaux et compliqués,  avaient demandé beaucoup de travail.

 

Elle était comblée que la dame apprécie.

 

--  Ils sont très jolis vos colliers, mais j'en aurais voulu un en perles noires. 

 

     De grosses perles.

 

--  Pas de problème, Madame, si vous pouvez patienter jusqu'à la semaine

 

    prochaine, je vous en prépare un. Choisissez votre modèle.

 

Ainsi fut fait, et elle mit toute son habileté à assembler un superbe collier,

 

sa plus belle pièce à ce jour lui sembla-t-il. Elle utilisa ses perles jusqu'à la

 

dernière. Toute la matinée, elle espéra que la cliente ne lui ferait pas faux-bond.

 

Enfin, elle la vit arriver et, toute fière, exhiba sa création.

 

--  Magnifique ! dit la dame. Cela me plait beaucoup ! Oui, oui, oui, impeccable !

 

    Oh ! Mais... Attendez ! Il y a des reflets. Ces perles ne sont pas noires, "noir" !

 

    . . . Non, décidemment, ce collier, je ne le prends pas."

 

Et elle s'en alla.

 

Devant l'étalage, une autre cliente avait semblé de loin admirer le collier. Elle

 

s'approcha :

 

--  Je suis ravie que la dame ne le veuille pas. Moi, je vous l'achète. Je le trouve

 

     vraiment splendide !  L'affaire fut conclue.

 

Mais au moment où elle ajustait le fermoir au cou de sa cliente, la précédente

 

revint :

 

--  J'ai réfléchi. Finalement je vais le prendre.

 

--  Trop tard... Je viens de le vendre à Madame.

 

-- Mais vous n'avez pas le droit, je vais porter plainte ! Je le veux tout de suite !

 

L'acheteuse se rebiffa, elle l'avait payé après tout. Le ton monta entre les deux

 

femmes, qui en vinrent aux mains. La dame si distinguée finit par arracher le

 

collier du cou de l'autre. Les fils cassèrent. Les perles noires  s'enfuirent et

 

roulèrent de tous côtés.

 

Le placier, voyant la scène, arriva en courant pour les séparer, mais il glissa

 

sur les grosses perles, et s'étala, sous les rires du public.

 

Fou de rage, il s'en prit à la marchande, et lui intima l'ordre de ne plus jamais

 

remettre les pieds dans "son" marché. Ce qu'elle fit. . . A son grand regret, car le

 

marché de cette ville rapportait bien, en général. . .

 

. . . Elle se souvint. . .  On lui avait dit que les perles noires portaient malheur. . .

 

Elle n'avait pas voulu y croire. . .

 

   

 

       

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 06:08

 

 

 

                                                     La légende d'Aubazine

 

 

 

Aubazine est un petit village de Corrèze    le saut de la bergère

 

où passe un ruisseau, le Coyroux.

 

J'ai trouvé la légende d'Aubazine

 

si jolie que je l'ai copiée pour vous.                

 

 

 

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  " Un rocher majestueux, arrogant, se dresse au-dessus du Coyroux. Et sur le

 

rocher, tout près du précipice, on voit une empreinte, celle du pied de la bergère.

 

La légende raconte que, poursuivie par un mécréant, elle préféra se donner la

 

mort plutôt que d'être déshonorée. Notre homme allait la rattrapper alors qu'elle

 

se hissait sur le grand rocher. Pour lui échapper, elle sauta dans le vide.

 

Mais, au moment où elle allait s'écraser dans le lit du Coyroux, la bergère se

 

sentit transportée par des bras invisibles, qui la déposèrent en douceur sur

 

la mousse d'un rocher, alors que son agresseur disparaissait dans les eaux

 

tumultueuses du ruisseau . . . " 

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 06:12

 

   

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L'heure douce c'est quand on veut.

 

Chacun la choisit à son idée, ou la découvre par hasard

 

A n'importe quel moment du jour ou de la nuit.

 

Mais, tous les jours, si l'on sait la chercher, l'attraper 

 

Elle est là.

 

Une musique qu'on écoute, un livre qu'on a commencé.

 

L'envie d'avoir des invités, un bon repas à préparer. 

 

En rêvant paresser dans un bain, sortir pour une promenade

 

Relire la lettre d'un ami.

 

Attendre que le soleil bascule le soir derrière les arbres

 

Et profiter de ces minutes.

 

Faire un projet de grand voyage, regarder d'anciennes photos.

 

Rire de la dernière bonne histoire.

 

Ecouter parler des enfants, se souvenir de nos bêtises. 

 

Pratiquer un sport qui nous plaît  

 

Réfléchir si l'on est artiste à ce que l'on pourrait créer

 

A l'heure douce faire ce que vous voulez

 

Surtout, si vous vous sentez seuls, penser à ceux que vous aimez !  

 

 

 

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4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 06:17

 

 

 

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                                                 Histoire pour petits ou grands enfants

 

 

 

                          Deux jumeaux, Sonia et Jérôme habitaient à la campagne.

 

Dans la cour, les poules picoraient le grain. Dans les clapiers, vivaient des

 

lapins. Et tout allait pour le mieux.

 

Quand maman lapine mettait bas, les enfants avaient le droit de choisir leur

 

petit lapin personnel. Ils lui donnaient un prénom à leur goût, souvent Lapinou

 

ou Toudou. Chaque soir en rentrant de l'école, ils allaient caresser leur petite

 

peluche vivante, et regarder les lapereaux, s'extasiant de les voir grossir de jour

 

en jour. De temps à autre, un des autres petits lapins disparaissait. 

 

Maman disait : " Il avait envie d'aller dans la forêt rejoindre ses frères sauvages."

 

Lapinou et Toudou disparaissaient en dernier, sans doute parce qu'ils étaient

 

plus heureux que les autres grâce aux calins des enfants.

 

Sonia et Jérôme avaient un gros chagrin de voir leurs favoris partir, mais

 

la maman savait adoucir leur peine en disant : "Vous comprenez bien qu'ils

 

avaient envie de rejoindre leurs copains ! "

 

Puis d'autres lapins naissaient, et cela finissait toujours de la même façon : une

 

fois grands, ils s'enfuyaient vers la forêt. Malgré un petit pincement au coeur

 

à chaque fois, bien sûr, les enfants s'y étaient habitués.

 

Ils étaient si fiers que tous les beaux lapins sauvages de la forêt soient nés chez

 

eux. Grâce aux bons soins de Maman, ils devenaient si grands, si forts, qu'ils

 

étaient capable de vivre en liberté en bravant tous les dangers.

      

 Chaque semaine, retentissait le klaxon du boucher intinérant. Maman achetait

 

dans son camion toute, absolument toute la viande que l'on mangeait dans la

 

famille. Cela allait de soi. Les enfants ne se posaient pas de questions.

 

Par contre, allez savoir pourquoi, Sonia et Jérôme, maintenant bien grands,

 

lorsqu'ils racontent cette histoire, ajoutent toujours que, depuis qu'ils ont dix

 

ans, ils ne mangent jamais de lapin. 

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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 06:23

 

 

 

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                            Vous savez, Prunie L'Aventurière, dit la vieille dame qu'autrefois

 

j'étais marchande foraine. On peut dire que j'en ai vu des choses !

 

Et de surprenantes parfois.

 

Sur l'un des marchés que je faisais dans la semaine, j'avais pour voisine une

 

vendeuse de médailles miraculeuses, de porte-bonheurs et autres gris-gris . . .

 

Elle tirait aussi les cartes, lisait les lignes de la main, proposait d'enlever le

 

mauvais sort . . .

 

Au début, ça ne marchait pas très fort. Elle n'en vendait pas beaucoup de ses

 

colifichets ! Et pour la bonne aventure, elle avait beau haranguer les passants,

 

ils n'étaient guère intéressés. 

 

Mais voilà qu'un jour elle eut une idée ! Derrière elle, se trouvait un crémier qui

 

présentait ses oeufs sur de la paille. Elle lui en demanda quelques brins.

 

Je me demandais ce qu'elle voulait en faire. En l'observant discrètement, je vis

 

qu'elle les recoupait soigneusement en petits bâtonnets de même longueur,

 

 qu'elle rassemblait en petits fagots.  Je pensais qu'elle préparait une sorte de   

 

rituel magique . . .

 

Et voyez-vous, Prunie, j'évitais de la regarder. . . Bien sûr, je ne crois pas à

 

toutes ces choses, mais je me disais que chaque fagot pouvait correspondre à

 

une personne . . . Allait-elle les brûler ? Y piquer des épingles ? Je n'avais pas

 

envie de me faire remarquer pour qu'elle pense à moi. On ne sait jamais . . .

 

Pui elle recommença à débiter son boniment : " Ne laissez pas passer votre

 

chance ! Médailles miraculeuses, bagues d'amour éternel . . . Je sais ce qui vous    

 

préoccupe, je peux vous aider . . ."

 

Mais cette fois, elle rajouta : " Choisissez votre paille porte-bonheur, c'est gratuit,

 

allons, Madame, n'hésitez pas ! Chance dans les trois jours, satisfaction garantie !

 

Oui . . . Allez, concentrez-vous ! Prenez votre temps ! Réfléchissez . . . Celle-ci ?

 

Vous avez fait le bon choix . . . Vous verrez que vous reviendrez me voir . . .

 

Allons, Monsieur, vous aussi, faites comme la dame . . .  Ah ! Je sens qu'une

 

bonne nouvelle va vous arriver . . . Et pour la demoiselle . . . Oh ! Je vois une

 

affaire de coeur pour la demoiselle . . ."

 

Je finis par me retourner pour mieux voir. Pas mal de gens se décidaient à tirer

 

un petit brin de paille ! Mais de ventes, elle n'en fit pas plus que d'habitude. Du

 

moins ce jour-là . . .Car savez-vous ce qui arriva, Prunie, dès le marché suivant ?

 

Beaucoup de personnes revinrent pour la remercier. La paille leur avait porté

 

chance dans les trois jours, comme promis ! Acheter un petit objet touché par la

 

magicienne était bien tentant . . . certains se laissèrent tenter . . . surtout qu'elle

 

promettait encore plus de réussite avec telle ou telle chose, suivant le problème !

 

Le bouche à oreille fonctionna à merveille, elle eut bientôt une grosse clientèle.

 

Et pour la bonne aventure, il y eut tant de demandes qu'elle recevait même chez

 

elle, sur rendez-vous !

 

D'ailleurs, je vais vous dire. Même la femme du crémier, celui des brins de paille,

 

est allée la voir . . .

 

 

 

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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 06:27

 

 

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         L'été s'étire doucement. L'ambiance devient différente. D'abord à de tous

 

petits riens. On dit ce soir la fraîcheur tombe vite, tiens ! il fait frisquet ce matin.

 

Peu à peu tous les voisins sont revenus. Les jardins débordent de légumes et de

 

fleurs. Mais les jours sont plus courts, on le sent bien.

 

Autour de vous, les enfants parlent de la rentrée, parfois anxieux, souvent ravis  

 

Ici et là les vendanges ont commencé.

 

Le travail a repris, un autre rythme de vie, avec pour certains un flottement,

 

le temps de se réadapter. Période de transition, sensation de nostalgie.

 

Souvenirs d'anciens automnes, avant que celui-ci n'arrive.

 

Puis on entend d'autres histoires, les pommes sont belles cette année, j'ai mon

 

maïs à récolter, oui, le tabac, ça y est, c'est fait.

 

Il y aura de belles promenades dans les sous-bois, des champignons à chercher.

 

Et puis des feux de cheminée, des châtaignes à faire griller, des amis à retrouver,

 

des soirées à discuter de comment, encore une fois, refaire le monde.

 

Des livres à lire, des évènements nouveaux, peut-être surprenants.

 

Et encore souvent du soleil, des jours chauds, de la tendresse. D'innombrables

 

petits moments de douceur à regarder le soleil se coucher.

 

C'est cela qui va nous aider à aimer la fin de l'été.  

 

 

 

 

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